quinta-feira, 20 de maio de 2021

FINALE - TOI ET MOI - Paul Géraldy

 


FINALE

ALORS, adieu. Tu n'aublies rien?... C'est bien. Va-t' en. 

Nous n'avons plus rien à nous dire. Je te laisse. 

Tum peux partir... Pourtant, attends encore, attends. 

Il pleut... Attends que cela cesse. 

Couvre-toi  bien surtout! Tu sais qu'il fait très froid

dehors. C'est un mateau d'hiver qu'il fallait mettre...

Je t'ai bien rendu? Je n'ai plus rien à toi? 

Tu as pris ton portrait? te lettes?... 

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Allors! Regarde-moi, puisqu'on va se quitter...

Mais prends garde! Ne pleurons pas! Ce serait bête. 

Quel effort il faut faire, hein? dans nos pauvres têtes, 

pour revoir les amants que nous avons été!

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Nos deux vieus vies s'étaient l'une à l'autre donnés toutes, 

pour toujours... Et voici que nous les reprenons!

Et nous allons partir, chacun avec son nom, 

recommencer, errer, vivre ailleurs... Oh! sans doute, 

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nous souffrirons... pendant quelque temps. Et puis, quoi!

l'oubli viendra, la seule chose qui pardonne. 

Et il y aura toi, et il y aura moi, 

et nous serons parmi les autres deuz personnes. 

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Ainsi, déjá, tu rentrer dans mon passé!

Nous nous rencontrerons par hasard dans les rues. 

Je te regarderai de loin, sans traverser. 

Tu passeras avec des robes inconnues. 

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Et puis nous resterons sans voir de longs mais. 

Et des amis te donneront de mes nouvelles. 

Et je dirai de toi qui fus ma vie, de toi

qui fus force et msa douceur: "Comment va-t-ele?"

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Notre grand coeur, c'était cette petite chose!

Etions-nous assez fous, pourtant, les premiers jours!

Tu te souviens, l'enchantement, l'apothéose?

S'aimait-on!... Et voilà: c'était ça, notre amour!

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Ainsi nous, même, quand nous, dissons "je t'aime", 

voilá donc la valeur que cela a! Mon Dieu!

Vrai, c'est humiliant. On te donc tous les mêmes? 

Nous sommes donc pareils aux autres? ... Comme il pleut!

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Tu ne peux pas partir par ce temps... Allons, reste!

Oui, reste, va! On tâchera de s'arranger. 

On ne sait pas... Nos coeurs, quoiqu'ils aient bien changé, 

se reprendront peut-être au charme des vieux gestes. 

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On fera son possible. On sera bon. Et puis, 

on a beau dire, au fond, on a des habitudes...

Assisds-toi, va! Reprends près de noi ton ennui. 

Moi près de toi je reprendrai ma solitude. 

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Nicéas Romeo Zanchett

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sábado, 8 de maio de 2021

MORT DI BAISER - TOI ET MOI - Paul Géraldy


MORT DU BAISER 

JE  t'avais dit: "Rappelle-toi, 

tu chantais dans l'lamour autrefois. Autrefois

il jaillisait de toi, sour ma caresse, 

un chanty d'ivresse, d'allégresse, 

un petit en vérité tout maladroit, 

mais si clair, exhalé de sources si profonds, 

qu'il semblait contenir tout le bonheur du monds...

un petit chant de paradis!"

Tu as rougi. Tu n'as rien dit. 

Et pour me plaire, cette nuit, sous mon étreinte, 

tu asa chanté d'amour, como auftefois.

Mais d'une voix!...Oh! la frafile, faible voix, 

atone, dénuée, éteinte, 

vpoix de contrainte, vois de plainte, 

qui m'a glacé le coeur d'effroi!

Je t'ai reprise contre moi. 

J'ai voulu te cacher ma peine. 

Ta bouche dévouée a fondu sous la mienne. 

Mais ta tempe plus laurde à ma tempo e pesé. 

Et tu as dit, chaude et lointaine: 

"Il est si triste, maintenant, notre baiser!"

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Nicéas Romeo Zanchett 

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